Tomate et acidité : l’éloge du vin frais et vif
La tomate, reine du Sud, marque la cuisine italienne de son acidité. L’accord est piégeux : un vin trop tannique ou trop boisé sera astringent et desséchant, alors qu’un vin trop doux paraîtra plat face à la vivacité du plat.
- Exemples de plats : pasta al pomodoro, pizza Margherita, penne all’arrabbiata, puttanesca.
- Accords conseillés : vins rouges jeunes, peu tanniques et très fruités (Chianti Classico jeune, Barbera d’Asti, Montepulciano d’Abruzzo léger), ou rosés italiens vifs (Cerasuolo d’Abruzzo, Chiaretto del Garda).
La Barbera du Piémont, par exemple, avec ses notes de cerise et son acidité naturelle, épouse parfaitement la sauce tomate, surtout s’il s’agit d’un millésime récent. Les vins blancs frais (Verdicchio, Greco di Tufo, Falanghina) fonctionnent aussi avec les sauces tomates allégées, notamment sur pizza.
Un vigneron de la région des Castelli Romani racontait qu’« un Frascati frais, servi frais, coupe le gras d’une pizza et relève la douceur de la tomate bien plus qu’un rouge fatigué ». Le secret : privilégier les cépages (Sangiovese, Barbera, Montepulciano, etc.) élevés sans bois neuf, pour préserver l’éclat du fruit.